Introduction au théâtre
COMMENT ÉTUDIER UNE PIÈCE DE THÉÂTRE
L’énonciation au théâtre
Le découpage de la pièce
On parle d’acte ou de scène d’exposition lorsque ceux-ci présentent la situation initiale de la pièce et le caractère des principaux personnages, présents ou absents de la scène.
Le XVIIe siècle a vu peu à peu s’imposer la règle des trois unités. Cette règle permet au dramaturge d’accroître l’efficacité théâtrale, de rendre l’action plus vraisemblable.
La mise en scène
La règle des trois unités
L’espace théâtral
On peut généralement distinguer trois types d’espace :
Les « types de parole » sur scène : quelques définitions
L’ironie au théâtre
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COMMENT ÉTUDIER UNE PIÈCE DE THÉÂTRE
L’énonciation au théâtre
- Dans une pièce de théâtre, il n’y a pas de narrateur pour raconter les faits. Ce sont les personnages qui prennent en charge l’énonciation ; leurs paroles peuvent être :
- le récit d’un événement survenu hors de la scène ;
- une action, lorsque la parole d’un personnage est immédiatement suivie d’effets ;
- un discours entre plusieurs personnages.
Le découpage de la pièce
- L’acte est l’unité la plus longue de la pièce. Il se termine lorsque le rideau s’abaisse (ou bien lorsque obscurité est faite sur scène). Entre deux actes, les lieux et les époques peuvent changer.
- La scène est l’unité la plus courte de la pièce. De manière générale, on change de scène lorsqu’un ou plusieurs personnages entrent ou sortent.
On parle d’acte ou de scène d’exposition lorsque ceux-ci présentent la situation initiale de la pièce et le caractère des principaux personnages, présents ou absents de la scène.
Le XVIIe siècle a vu peu à peu s’imposer la règle des trois unités. Cette règle permet au dramaturge d’accroître l’efficacité théâtrale, de rendre l’action plus vraisemblable.
La mise en scène
- La mise en scène est le travail qui consiste à proposer une lecture particulière et personnelle d’une pièce de théâtre. C’est le metteur en scène (ou régisseur) qui organise le jeu des acteurs, choisit les décors, les costumes, etc.
La règle des trois unités
- L’unité d’action : les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de concentrer l’intérêt dramatique sur le sujet principal de l’œuvre, de simplifier l’intrigue.
- L’unité de temps : la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l’action représentée. À la différence du théâtre baroque où les événements pouvaient s’étendre sur plusieurs jours, mois, voire plusieurs années, l’action des pièces classiques n’excède pas les vingt-quatre heures. Cette règle permet d’éviter l’invraisemblance.
- L’unité de lieu : l’action doit se dérouler en un lieu unique. L’espace scénique coïncide ainsi avec le lieu de l’action représentée.
L’espace théâtral
On peut généralement distinguer trois types d’espace :
- Le « hors-scène » est le lieu d’origine ou de destination des personnages. Il est situé dans les coulisses et peut être, comme dans le théâtre classique, le lieu des crimes qu’on ne peut représenter sur scène sans choquer les spectateurs.
- L’espace référentiel est le lieu fixé par l’auteur et que la scène doit représenter, grâce aux décors.
- L’espace scénique est le lieu « physique » où jouent les acteurs et qui est délimité par l’estrade. Il s’agit de l’« avant-scène », du « fond de la scène », du « côté jardin » (à gauche pour le spectateur) et du « côté cour » (à droite).
Les « types de parole » sur scène : quelques définitions
- La réplique est le texte prononcé par un personnage à destination d’un (ou plusieurs) autre(s) personnage(s).
- La tirade est une longue réplique sans interruption.
- Le monologue est une tirade prononcée par un personnage seul en scène (ou qui croit l’être).
- Le dialogue est un échange verbal entre deux ou plusieurs personnages.
- L’aparté (mot masculin) est une réplique prononcée par un personnage à l’insu d’un autre, pour lui-même ou à l’intention du public.
- La stichomythie est l’échange rapide de répliques courtes et vives
L’ironie au théâtre
- On parle d’ironie théâtrale (ou ironie dramatique) lorsque les spectateurs d’une pièce en savent plus que le personnage qui est sur scène. L’ironie peut être la cause d’une situation :
- comique, lorsque l’ignorance d’un personnage est source de quiproquos, de jeux de scène, etc.
- tragique, lorsque la vie du personnage dépend d’éléments connus des seuls spectateurs ;
- dramatique ou pathétique, si l’ignorance du personnage l’empêche d’atteindre son but, de reconnaître un ami ou un ennemi, etc.
- Les genres théâtraux classiques se définissent traditionnellement par la classe sociale des personnages principaux, par le type d’obstacles qu’ils rencontrent dans l’intrigue de la pièce et par la réaction des spectateurs.
- La tragédie met en scène une haute noblesse qui se heurte à la fatalité et suscite « l’admiration et la crainte » (Aristote).
- Dans la comédie se jouent des intrigues bourgeoises où s’opposent les intérêts personnels et les types sociaux.
- La farce, elle, appelle le rire populaire. Les jeux de scène y dominent.
- Le drame apparaît en France au XIXe siècle. Selon la formule célèbre de Victor Hugo, il veut mêler « le sublime et le grotesque » et abaisser les barrières qui séparent les genres, en faisant passer le spectateur du rire aux larmes.
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